Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

« Je t'assure papa , j'ai l'impression que ça fait des années que je fais tout à l'envers …

  • Qu'est que t'attend pour tout remettre à l'endroit ! 

ce dialogue est extrait du film « le premier jour du reste de ta vie » . Film que je regarde souvent jusqu'à ce dialogue pour entendre quelqu'un me dire cette simple affirmation. Simple affirmation qui me donne le courage de remettre l'ouvrage sur l'établi encore et encore.

Dialogue que je répète régulièrement aussi à d'autres personnes à chaque fois qu'une chose chez elles me semble bloquée, fruit de décisions hasardeuses ou d'autres éléments échappant en partie à mon sens à leur contrôle.

Je rapproche aussi ce dialogue du proverbe allemand : « Einmal ist keinmal » ( une fois ne compte pas) dont j'ai connu l'existence et le sens grâce au livre « l'insoutenable légèreté de l'être » de Milan Kundera. L'auteur y explique qu'effectivement ce que nous faisons pour la première fois ne peut pas compter. Au sens où nous ne pouvons savoir la conséquence de nos actes...

Einmal ist Keinmal, il ne nous reste alors parfois qu'à tout remettre à l'endroit !

Nous devons dans notre vie alors nous résigner à prendre des décisions où pas avec cette terrible connaissance de ne pas savoir mais d'espérer uniquement. Espérer limiter les actes de nos décisions à notre bien-être et à la non nuisance aussi .

Quand je dis « ne pas savoir » c'est sur le plan personnel car comme le dit Milan Kundera les décisions que nous prenons dans nos vie ne sont pas réversibles et nous ne pouvons pas savoir ce que aurait donné l'action inverse.

par contre si nous quittons la sphère de notre intérêt particulier nous savons par l'histoire le poids, les conséquences de certains votes qui ont été faits pour résoudre des crises... Je ne prendrai pas ce risque là!

Pour ma part j'espère que le monde qui gronde me permettra de garder  une vie, une vie fidèle à mon poème... pour ça il me faudra être courageux, avoir la force d'aimer l'humanité, d'ouvrir les bras

                                                                                           lepoetedusiecle

 

 

(une vie de Cyril Mokaiesh)

 

Une vie à compter les nuages
Une vie sans terre et sans bagages
Sans cris, ni bavardages qu'on ne soulage
Qu'on ne soulage

Une vie fidèle à son poème
Une pluie d'or et de chrysanthèmes
Une vie sans dieux ni traîtres à la fenêtre, à la fenêtre

Ce n'est qu'un court voyage, un court métrage
Ce n'est qu'une fleur sauvage sous l'orage

Une vie auprès des gens qu'on aime
Une vie qui récolte ce qu'on sème ou pas
Dans nos jardins une vie s'en vient, quelqu'un s'en va

Ce n'est qu'une promenade pour qu'on s'évade
Ce n'est qu'un héritage qu'on partage

Une vie pour me connaître, pour te connaître

Voir ce qui nous relie
A la vie qui nous prend comme on est
A la vie qui est belle sans faire exprès
C'est gratuit je sais qu'tu sais

Comme on s'y plaît
On s'y plie je sais qu'tu sais
Rien de plus vrai qu'une vie

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :