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                                      Le ciel est, par-dessus…
                                                          Paul Verlaine

Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.

La cloche, dans le ciel qu’on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l’arbre qu’on voit
Chante sa plainte.

Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.

– Qu’as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?

Paul Verlaine, Sagesse (1881)
              
    même si le poète a écrit son poème lors d’un moment bien précis de son histoire, nous pouvons donner une interprétation différente à sa poésie, celle qui nous fait du bien !
Il est bon de lire ces vers comme si un ami-e nous disait ces mots pour répondre à nos interrogations.
Ainsi je regardais les arbres au dehors se balancer au rythme du vent et ce poème m’est revenu en mémoire pour plusieurs raisons.
C’est la fin des vacances et le moment de projection dans une nouvelle année: nouveaux projets ou anciens pas encore aboutis, nouveaux espoirs ou anciens encore en attente.
Nous pouvons aussi nous sentir en prison, c’est à dire sans aucune emprise possible sur ce qui se passe… Là nous rejoignons la signification première du poème.
Se sentir en prison:
- Pour quelles raisons
- Par quel regard, par qui
- Par quel choix de société

Dis que feras-tu , toi que voilà pour ne pas être en prison, pour que personne ne se sente en prison

                                                                              lepoetedusiecle


 

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